André Fortin – Lieu de naissance : Saint-Thomas-Didyme, le 17 Novembre 1962
Lieux où il a vécu : De 1962 à 1969, André vit à Saint-Thomas-Didyme, puis à Normandin, de 1970 à 1978. À cette époque, âgé d’environ 16 ans, il crée son premier groupe avec ses amis qu’il nomme En attendant. Il déménage à Montréal, où il habite de 1979 à 2000.
André Dédé Fortin quitte le monde des vivants le 8 mai 2000, à l’âge de 37 ans et 6 mois. À la suite de son départ imprévu et foudroyant et pour poursuivre son œuvre, nous avons dû créer une entité qui se nomme « Gestion Solodarmo inc. ». André avait déjà créé sa maison d’édition nommée « Éditions Solodarmo », en référence à un solo d’harmonica.
Faits marquants de l’ensemble de l’œuvre qu’André Dédé Fortin a créé avec les musiciens du groupe Les Colocs, ses ami.es et ses nombreux collaborateurs et artistes de tous genres
Le projet Les Colocs est né lorsqu’André a partagé son appartement avec un gars qui était aussi musicien. Ensemble, ils créent un groupe qu’ils baptisent « Les Colocs ».
Un jour de 1990, André déménage au 2116, rue St-Laurent et son coloc n’est plus disponible. André se retrouve seul et se met à la recherche de musiciens.
Le nom « Les Colocs » appartenait à André seulement. Il en était le porte-parole, le seul propriétaire, le titulaire, le gardien ainsi que le responsable. Tous les membres, sauf André Fortin, pouvaient être remplacés ou congédiés, le tout documenté et approuvé par les membres.
Fin 1990 et début 1991 : Recrutement des nouveaux Colocs : André Fortin, Jimmy Bourgoing, Marc Déry, Guy Lapointe et Louis Léger.
Ensuite : André Fortin, Jimmy Bourgoing, Serge Robert, Patrick Esposito Napoli, Louis Léger.
Ensuite : André Fortin, Serge Robert, Patrick Esposito Napoli, Jimmy Bourgoing et Mike Sawatzky.
À la fin, André Fortin n’avait comme Colocs que Mike Sawatzky et André Vanderbiest. Il ne remplaçait plus les membres qui quittaient ou étaient remerciés, dans le but de mettre un terme au projet Les Colocs – intention qu’il m’avait confié deux semaines avant de partir pour son voyage sans retour. Il projetait le faire après le dernier spectacle de la tournée 2000. Malheureusement, il a arrêté promptement Les Colocs le 8 mai 2000, pas de la bonne manière ni pour la bonne raison. Une maladie incomprise l’a emporté.
Ils étaient ses musiciens.
Les Colocs fait maintenant partie de l’œuvre d’André Dédé Fortin. Respect SVP!
Prix de l’ADISQ : André Dédé Fortin-Les Colocs
1993
Félix Découverte de l’année Félix Groupe de l’année Félix Vidéoclip de l’année (Julie) Félix Réalisateur de vidéoclip de l’année (André Fortin et Pierre Lanthier)
Nomination Album de l’année/Rock
Nomination Spectacle de l’année
1994
Félix Groupe de l’année
Nomination Spectacle de l’année Nomination Vidéoclip de l’année (Passe-moé la puck) Nomination Réalisateur de vidéoclip de l’année (André Fortin)
1995
Félix Vidéoclip de l’année (La rue Principale) Félix Réalisateur de vidéoclip de l’année (André Fortin)
Nomination Groupe de l’année
1996
Nomination Album de l’année/Rock (Atrocetomique) Nomination Chanson populaire de l’année (Bon Yeu) Nomination Groupe de l’année Nomination Vidéoclip de l’année (Bon Yeu) Nomination Réalisateur vidéoclip de de l’année (André Fortin)
1998
Félix Album de l’année/Rock (Tassez-vous de d’là)
Nomination Chanson populaire de l’année ((Tassez-vous de d’là) Nomination Groupe de l’année
Prix Miroir de la Chanson d’expression française (Festival d’été de Québec)
1999
Félix Groupe de l’année
Nomination Album de l’année/Meilleur vendeur (Dehors Novembre) Nomination Spectacle de l’année Nomination Vidéoclip de l’année (Tassez-vous de d’là) Nomination Réalisateur vidéoclip de de l’année (André Fortin)
Prix Miroir Radio Énergie, Spectacle le plus populaire (Festival d’été de Québec)
2000
Nomination Groupe de l’année Nomination Vidéoclip de l’année (Pis si ô moins) Nomination Réalisateur vidéoclip de l’année (André Fortin)
Depuis son départ pour un voyage sans retour. son œuvre traverse les décennies, les générations, se cristallise dans le temps.
Divers honneurs, hommages, reconnaissances rendus à André depuis l’an 2000.
Des livres, un film, des festivals et groupes hommages.
2000 Hommage à Dédé : Par le Festival d’été de Québec.
2001 Hommage à Dédé : Par le rendez-vous du cinéma Québécois.
2005 Chemin Dédé Fortin St-Thomas Didyme : Par la Municipalité
2006 Création de La Fondation Dédé Fortin en prévention du suicide : Par la famille
2009 Le film Dédé à travers les brumes : Par Max Film,
2009 Musée de la Civilisation de Québec : La Guitare Fender d’André dans l’exposition Rif, (Quand l’Afrique fait vibrer les Amériques)
2009 Hommage à André (Poussière d’étoiles) : Par Les Francofolies.
2012 Le prix Dédé Fortin : Par La Spacq remis chaque année à deux artistes de la relève.
2015 Donation au musée de la civilisation : Par la famille (Guitares, batterie, cadres, Félix et vêtements.
2016 Hommage : La messe à Dédé au Festival de la chanson de Granby.
2016 Hommage à Dédé : Grâce à Jo-Anne Sauvé-Taylor et son groupe de l’Hôtel 10 Montréal, André est revenu à l’endroit qui fut son lieu préféré de création, où il a créé une grande partie de son œuvre, y compris Les Colocs. La suite 2116 Chez Dédé où certains de ses écrits et images y sont gravés aux murs. Il y brille!
2016 Hommage à Dédé : Gala Socan (Pour cinq chansons ayant joué ces 20 dernières années 25 000 fois et plus à la radio).
2016 Musée de la Civilisation : Exposition permanente des guitares et lunettes d’aviateur, dans (Le temps des Québécois)
2017 Hommage à Dédé : Rodéo urbain dans le cadre du 375e de Montréal.
2018 Musée de la Civilisation : Présente « Sortir de sa réserve : 400 objets d’émotion » Deux pièces de vêtement portées par André lors de spectacles feront partie de leur exposition avec photos des pièces et un bout de La rue Principale en musique. À partir du 28 février 2019
2018 Hommage de l’ordre des Bleuets : Il a été reçu Membre de l’Ordre du Bleuet le 2 juin.
2018 Cirque du Soleil : Pour la première fois en 18 ans, nous recevons une demande pour un Hommage aux Colocs du 18 juillet au 18 Août. Des chansons écrites en grandes parties et interprété à 100 % par André Dédé Fortin.
2020 : L’Agence la Tournée et l’Agence Jaune démarrent une tournée en hommage à Atrocetomique avec Jimmy Bourgoing, ex-batteur du groupe. 10 % des revenus seront remis à la Fondation Dédé Fortin.
2020 : Différents hommages ont souligné les 20 ans de son départ, entre autres, une émission radio à ICI Musique de deux heures.
Tous ces honneurs et hommages démontrent l’importance de son œuvre et sa contribution au patrimoine culturel du Québec et prouvent que Les Colocs fait partie intégrante de l’œuvre d’André Dédé Fortin.
On n’est jamais prophète dans son pays, mais quand même!
Permettez-moi quelques mots! André était engagé, dénonçait les injustices et aidait de son mieux les gens, a dénoncé les grosses corporations et politiciens qui s’trouvent en haut du p’tit bureau d’là pyramide des affranchis et a travaillé et aidé des démunis, les plus faibles, les moins nantis, les moins affranchis, croyant sans doute à plus de franchise de droiture, de loyauté de la part de ces humains.
Pour en avoir discuté souvent avec lui, il ne condamnait pas tout ce que faisaient les politiciens et grandes entreprises. Comme bien des gens, il cherchait un équilibre qui permettrait à tous de profiter des richesses de la Terre appartenant au peuple.
Parfois il y a des commentaires négatifs et faux sur André. Par exemple, plusieurs croient qu’il était drogué au moment de s’enlever la vie. Or, le rapport du coroner confirme qu’il n’y avait aucune présence d’alcool ou de drogues dans les milieux biologiques.
Certains le décrivent comme dépendant aux drogues dans sa vie. C’est faux! Il n’a jamais été dépendant d’aucune drogue durant sa vie. Des ami.es qui l’on côtoyé racontent parfois ce qui relèverait de la vie privée. On dit qu’il était parfois dur avec eux, exigeant, capricieux. Pour nuancer ces dires, je me réfère à un passage du livre de Raymond Paquin, Dédé, où il écrit : « Le bruit coulait dans le milieu qu’il était capricieux comme une rock star américaine. Ce n’était pas vrai, mais les rumeurs, une fois lancées, se nourrissent bien souvent d’elles-mêmes. La vérité, c’est qu’il avait un tempérament à la Chaplin, il se donnait à fond dans tout ce qu’il faisait et il en attendait autant des autres. Il exécrait « les faiseux, les slow-mo, les gosseux, les flaseux, les hâbleurs, les paresseux » et tous ceux-là qui faisaient les choses mécaniquement, sans jamais payer de leur personne. Il lui arrivait même de les engueuler comme du poisson pourri. ».
À l’occasion, on entend et lit des commentaires le décrivant comme un gars de gang qui ne travaillait pas seul. Pour en avoir discuté avec lui, en l’écoutant en entrevue et en parcourant ses livres où il a écrit ses chansons, réflexions et dessins, je peux vous dire qu’il a créé autant et plus en écriture et dans sa tête étant seul qu’en groupe. À quelques moments, on peut lire et entendre que Les Colocs était un collectif et que les membres y étaient égaux. C’est irrespectueux et prétentieux car, selon les documents officiels, le travail d’André comme leader, gérant, auteur, interprète, compositeur, créateur, réalisateur, organisateur des tournées de promotions et autres représente plus de 80 % de l’ensemble du projet. Les Colocs est donc un collectif injustement défini ou incompris.
UNE P’TITE NUITE À | HOMMAGE ÉMOUVANT À DÉDÉ FORTIN ET LES COLOCs
Merci, Marie-Kim Dupuis-Brault Pour : Disons ! Hommage émouvant à Dédé Fortin et Ses Colocs. C’est criant de vérité et de justice.
Réal Fortin